Divertissant, plaisant et très rassembleur, le sport est une pratique qui ne laisse aucune nation indifférente. Dans toute sa grande diversité, ce secteur sportif est tout simplement universel. Chaque année, ou à des intervalles de temps plutôt connus et réguliers, plusieurs compétitions se tiennent en vue de célébrer au mieux les disciplines qui composent ce secteur très vaste. Aux Comores, une région très touristique, le sport n’est pas mis de côté dans les habitudes qui y sont présentes. Ainsi, plusieurs disciplines sportives y sont pratiquées pour le plus grand bonheur de leurs adeptes. Après une brève présentation des caractéristiques plaisantes des Comores, nous vous emmenons découvrir les sports les plus populaires au sein de cet archipel. Si les Comores représentent une destination très intéressante pour vous, il est également important que vous puissiez vous informer au sujet de réalités sportives que vivent les communautés comoriennes. À vos marques, prêt : bonne lecture…
Encore appelées Union des Comores, les Comores est un pays d’Afrique australe qui se retrouve en plein cœur de l’océan indien. Il est entouré par Madagascar et le Mozambique et s’étend sur une superficie d’environ 1862 km2. Il s’agit en réalité d’un ramassis de quatre îles distinctes les unes des autres.
La création des Comores remonte au VIIIe siècle où des Malgaches et des Indonésiens ont migré pour donner naissance peu à peu au peuplement des Comoriens. Ainsi, l’archipel des Comores bénéficie d’un climat de type tropical et maritime qui lui permet de connaître de faibles variations au niveau des températures annuelles journalières.
La faune et la flore comoriennes sont un peu à l’image de celles qu’il est permis de retrouver au Madagascar. Toutefois, elles gardent des traits spécifiques propres aux Comores. Il est essentiellement possible d’y retrouver des espèces rares pour le plus grand bonheur de la biodiversité des Comores. C’est d’ailleurs le cas du duyong et du cœlacanthe respectivement à Mayotte et à la Grande Comore.
Environnement : L’archipel des Comores profite d’un climat tropical maritime. Il se caractérise par de faibles variations de températures annuelles journalières, autour de 26° au niveau de la mer et par des précipitations abondantes: 2 679 mm par an. La température moyenne de l’eau de la mer est de 25 °C.
La faune et la flore comoriennes sont apparentées à celles de Madagascar, mais du fait de leur isolement relatif, elles présentent certaines spécificités. En outre, certaines espèces devenues très rares continuent à y vivre comme le dugong à Mayotte, le cœlacanthe à la Grande Comore et à Mohéli.
Il est connu de tous que le football représente aujourd’hui le sport le plus populaire de tous les temps. D’autres le surnomment le sport roi à juste titre. En effet, il est pratiqué par une grande diversité de personnes aux quatre coins du monde et aux Comores en particulier. Le football constitue une discipline sportive qui se joue sur des installations ou infrastructures adéquates et dont les règles de jeu sont tout de même très simples. Dans l’archipel, c’est-à-dire aux Comores, il est donc tout naturel que le football soit la pratique sportive la plus répandue. Elle draine des foules surprenantes de jeunes qui y participent en s’identifiant le plus souvent aux joueurs des grands championnats européens.
Qu’il s’agissent des simples fanatiques qui aiment suivre la retransmission des confrontations européennes, que ceux qui aiment tout simplement y prendre part de plus belle en adhérant aux diverses associations sportives des Comores, tous expriment leur grand intérêt pour ce sport. Les prouesses enregistrées par les différents clubs nationaux et par l’équipe nationale de l’archipel témoignent de la pratique effective du football par tous les Comoriens résidents et d’ailleurs. Une situation qui conforte la grande avancée au classement général de la FIFA en ce qui concerne les Comores qui passent de la 206e place en 2006 à la 131e place en 2021.
L’équipe nationale de l’archipel, encore surnommée les cœlacanthes, est actuellement comptée parmi les équipes nationales attendues pour la Coupe d’Afrique des Nations prévue pour se dérouler en 2022 au Cameroun. Une occasion pour s’illustrer pleinement sur la scène internationale et faire parler au mieux des potentialités sportives dont regorgent les Comores.
La balle au panier, le basket-ball est également une discipline sportive qui se joue en salle. Elle met aux prises deux équipes de 12 à 15 joueurs qui s'affrontent afin qu’il n’en ressorte qu’un seul gagnant. Les Comores affectionnent particulièrement ce sport. Même si aujourd’hui, les efforts de l’Etat comoriens ne sont pas encore très ressentis dans cette discipline, il n’en demeure moins qu’une certaine forme d’organisation se dénote auprès des acteurs et adeptes de ce sport. De même, plusieurs compétitions au plan national sont effectives et permettent d’éclore des talents même si jusqu’ici, les performances au basket-ball de la sélection nationale des Comores ne sont pas encore remarquées.
Par ailleurs, même si l’équipe nationale comorienne ne s’est jamais qualifiée pour aucune compétition d’envergure internationale, elle s’illustre plutôt bien dans les Jeux de l’île de l’océan indien. Une compétition à laquelle elle participe régulièrement et pour laquelle elle a déjà remporté le titre de champion. Notons tout de même qu’en 2011, la sélection de basket-ball des Comores n’a pas pu, hélas, passer les premiers tours de qualification.
La jeunesse comorienne est de nature très admirative devant le handball. En effet, cette activité sportive est dans une certaine mesure, présente dans l’archipel comme en témoignent le nombre très important de championnats nationaux dans cette discipline. Tant chez les hommes que chez les femmes, le handball est à distinguer comme étant une activité sportive très pratiquée. Dans cette discipline, les Comoriens et notamment grâce à son équipe nationale, ont réussi à prendre part à des compétitions internationales.
Depuis toujours, le tennis est une activité sportive que beaucoup de Comoriens considèrent comme étant une pratique destinée à des personnes qui appartiennent à une certaine classe sociale. La plupart des populations comoriennes le surnomment même « sport de luxe ». Cette situation est comme telle tout simplement parce que cette discipline sportive fut expatriée dans l’archipel au cours des années 80. D’un autre côté, elle n’est pratiquée que par une très faible proportion de la jeunesse. Laquelle n’est présente qu’au Moroni, car une seule aire de jeu accessible s’y trouve. Un constat qui conforte un tant soit peu les avis des Comoriens au sujet du tennis.
Dérivé du jeu provençal, la pétanque est tout simplement comprise comme étant un jeu de boules. Son arrivée aux Comores est en grande partie grâce au Madagascar, un pays limitrophe aux Comores. Elle s’est ainsi répandue dans l’archipel et a conquis peu à peu le cœur des Comoriens, donnant naissance ainsi à des petites communautés de joueurs de pétanque un peu partout aux Comores. Ceci dit, cette activité sportive n’est présente que dans les grandes villes des Comores, mais rassemble des milliers d’adeptes. Cette situation a également donné naissance à un nombre important de compétitions nationales pour promouvoir les talents comoriens dans cette discipline. Ce qui a permis également à des jeunes comoriens d’aller défendre leur nation à diverses compétitions régionales et internationales.
Depuis que les Comores ont pu proclamer leur indépendance, il est devenu clair aux yeux de tous que le milieu sportif de l’archipel souffre d’un manque criard d’infrastructures sportives. En effet, aux Comores l’amour des populations et de la jeunesse plus précisément aux divers sports existants est à saluer et à apprécier fortement. Cependant, le constat est tel qu’il n’est à dénoter au sein de ce pays que quelques rares installations sportives pouvant permettre aux uns et autres d’exprimer au mieux leur préférence à l’une ou l’autre des disciplines sportives existantes.
Que ce soit les stades de football, les salles avec parquet pour les jeux de mains (basket-ball, handball, etc., les piscines olympiques, les gymnases et autres, il n’en existe que très peu voire pas du tout aux Comores. Une telle situation est de nature à ralentir l’émergence des disciplines sportives aux Comores.
Sur toutes les îles qui constituent les Comores, ces infrastructures sont presque inexistantes. D’un autre côté, les quelques installations restantes ou présentes au niveau de l’archipel sont dans des états peu reluisants. Ces derniers ne sont pas bien entretenus et ne s’alignent pas sur les normes en vigueur au plan international. Pas étonnant qu’il soit fréquent de surprendre la jeunesse comorienne prendre d’assaut les jardins, les parkings et les terrains nus pour justement faire ce qu’elle aime faire : jouer, plus particulièrement le football.
Il est plus qu’évident qu’aujourd’hui, l’implication des femmes aux sports comoriens reste un moyen très efficace pour œuvrer de plus belle à l’émancipation et à une meilleure prise en compte de la gent féminine des îles de l’archipel. En réalité, dès l’adolescence, les hommes ont plus de facilité à aller vers la pratique de diverses activités sportives que les femmes. Cet état de choses est fortement encouragé par l’image de soi à l’adolescence, par les recommandations ou les exigences des familles, par la religion, par l’importance donnée du sexe masculin et par la pression sociale.
Le sport aux Comores est effectivement présent. La jeunesse comorienne reste très intéressée par les diverses disciplines sportives qui existent de par le monde. Ceci dit, plusieurs situations freinent cette jeunesse dans l'élan et dans sa volonté de faire vivre le sport sous toutes ses formes dans l’archipel. Au nombre de celles-ci, les suivantes sont à distinguer :
L’absence d’infrastructures sportives aux Comores représente une réelle entorse au fort intérêt que portent les communautés qui y vivent au sport en général. Que ce soit le football, le basket-ball, le handball ou encore la pétanque, il n’existe que de rares installations sportives qui permettent à la jeunesse de les pratiquer. Dans un contexte où même les quelques rares terrains ou aires de jeu qui se dénombre ne respectent presque pas du tout les normes et réglementations en vigueur, il est alors à comprendre qu’un réel problème se pose. D’un autre côté, seules les villes ou les régions urbaines de l’archipel sont effectivement animées dans une certaine mesure par diverses activités sportives. De tels constats sont de nature à ne point laisser éclore les talents sportifs qui peuvent se retrouver aux Comores.
La situation qui s’observe aux Comores et qui concerne l’insuffisance ou l’absence d’installations sportives dignes du nom est en grande partie due à la très faible implication des autorités étatiques du pays dans ce secteur. En effet, très peu d’initiatives sont émises par le gouvernement comorien pour la relance du secteur sportif de plus belle. Pourtant, il est fréquent de constater que dans toutes communautés aux Comores, il existe toujours des équipes d’envergure diverses qui n’attendent que de s’affronter autour du jeu ou de la discipline sportive qu’elles affectionnent particulièrement. Là encore, il ne s’agit que du football. Que dire alors du basket-ball, du handball ou d’autres activités sportives où plusieurs équipes se distinguent dans quasiment tous les villages ou quartiers aux Comores.
Au total, au sujet de l’actualité sportive aux Comores, le constat est très amer. Outre les fortes volontés manifestées par les Comoriens de prendre part ou de pratiquer les diverses activités sportives qui existent, il est à signaler que l’environnement comorien n’est pas très encourageant pour l’émergence du sport sous toutes ses formes. Entre le manque d’installations sportives dans les différentes régions de l’archipel et la faible implication des autorités étatiques ou gouvernementales aux Comores, très peu de talents arrivent à émerger comme il se doit. Cela n'empêche pas les Commorien de parier de l'argent sur les rencontres sportives et la jeunesse comorienne s’adonne tant bien que mal à ce qu’elle aime faire : jouer ou pratiquer le sport. De quoi confirmer que de beaux jours sont à venir pour l’éclosion des compétences sportives aux Comores.
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